Impression 3D en médecine
Depuis de nombreuses années, l’impression 3D sait se faire entendre et est de plus en plus adoptée dans différents domaines. Architecture, textile ou encore médecine, chacun semble y trouver son compte.
En effet, la fabrication additive, soit l’impression 3D, permet de fabriquer des prothèses personnalisées pour les patients dans le besoin et est, d’ailleurs, de plus en plus sollicitée en orthopédie. Depuis peu, cependant, il semble que l’impression 3D soit également sollicitée pour d’autres utilisations médicales.
Bio-impression, la révolution médicale en marche
Depuis quelques années, une véritable révolution médicale semble même voir le jour, la « bio-impression ».
Comment fonctionne la bio impression ?
La bio-impression est un procédé qui vise à utiliser des cellules vivantes afin de confectionner une encre. Cette dernière sert ensuite à fabriquer des tissus biologiques vivants et parfois complexes, comme le cartilage ou la peau.
Véritable prouesse technologique, la bioimpression pourrait venir en aide à de nombreux patients en attente d’une greffe de peau comme les grands brulés, par exemple. En plus d’un véritable gain de temps concernant sa conception, répondre plus rapidement aux besoins des individus ne peut que faciliter leur traitement et les aider à se remettre sur pied plus rapidement sans contrainte de compatibilité.
Qu’est-ce qu’un bioprinteur ou une bio imprimante ?
Le bioprinteur, ou bio imprimante, fonctionne comme une imprimante 3D. Ce dernier se caractérise par trois composants principaux, le type d’encre bio, le matériel utilisé et les biomatériaux, qui concernent le support sur lequel le tissu organique est imprimé.
D’où viennent les cellules vivantes utilisées lors des impressions ?
Notre organisme est composé de différents tissus qui comportent eux-mêmes diverses cellules. Ces dernières, lorsqu’elles sont nommées « nécessaires », comme les reins ou encore la peau, sont directement prélevées sur le patient. Elles sont ensuite cultivées afin qu’elles puissent se développer en nombre suffisant, et sont transformées en « bioencre », qui sert donc à la bio imprimante ou le bio printer pour créer le tissu organique.
Il arrive parfois que les cellules du tissu endommagé ne puissent pas être prélevées. Dans ce cas de figure, ce sont des cellules « souches » qui sont utilisées, puisque ces dernières peuvent s’adapter à n’importe quelle cellule de notre organisme.
Nouveauté : l’arrivée des bioencres
L’impression par bioencres repose sur un procédé très simple : des microgouttelettes de cette encre particulière sont projetées sur une plateforme, et fonctionne grâce à un système thermique, aussi nommé piézoélectrique. Tout est contrôlé par un ordinateur, tandis que cette bio imprimante demeure le procédé le plus rapide en matière de confection du tissu organique.
Récemment, une société coréenne a mis en service une variété de bioencres qui peuvent servir à réaliser des implants de tissus mous, d’os, mais aussi de cartilage. Pour cette production, par exemple, des cellules d’algues chiliennes sont sollicitées.
Quels sont les avantages de l’impression 3D de tissus vivants ?
L’impression 3D pour les tissus vivants possède, sans surprise, plusieurs avantages. D’abord, parce que la fabrication de ces derniers prend peu de temps. Lié à cela, la production demande un coût moindre par rapport à l’utilisation de technologies plus conventionnelles. Enfin, la prise en charge plus rapide des soins et des besoins des patients leur assure un meilleur confort.
La bioimpression représente une véritable avancée technique et technologique dans le monde médical. Compte tenu de ses nombreux avantages, elle est de plus en plus utilisée dans ce milieu. Depuis plusieurs années, l’impression 3D sert également aux orthopédistes, et cela se développe dans d’autres secteurs : dentistes et prothésistes dentaires, pour des implants, bridges etc…
